Passionnés d’abstraction, Esmo et Eliote expérimentent la forme pour créer de nouvelles images graphiques tout droit sorties de leur imagination. Les lettrages abstraits deviennent paysage ou architecture. Ces deux artistes proposent un design graphique futuriste dans lequel le tag reste le point de départ d’un jeu de superpositions. Ils passent du minimalisme à l’explosion de texture.
Catégorie : OpenBach
UNE SECONDE D’ETERNITE
Céline Achour et Stéphanie Ledroit se connaissent depuis plusieurs années et leurs œuvres ont été exposées dans les mêmes salons à de nombreuses reprises. Pourtant, elles n’ont jamais été présentées ensemble. L’exposition « Une seconde d’éternité », à l’OpenBach Galerie, leur donne enfin l’occasion de confronter deux univers différents, qui placent l’humain et ses questions existentielles au centre de leurs préoccupations.
Elles ont en commun de faire de l’enfant le héros principal de leurs tableaux : personnage inquiet voir inquiétant vous regardant droit dans les yeux pour l’une ou être innocent vous tournant délibérément le dos pour l’autre. Mais si les décors se rapprochent de l’abstraction chez Stéphanie Ledroit alors qu’ils sont narratifs chez Céline Achour, ils symbolisent chacun à leur manière la solitude d’un être absorbé par son activité, le rendu pictural étant l’expression de sa quête ou de son silence intérieur.
Les toiles de ces deux artistes-peintres sont des instantanés témoins d’une émotion et symbolisant leurs propres questionnements et préoccupations. En une seconde, elles lèvent le voile sur la complexité de la psyché humaine tout en s’interrogeant sur l’importance de la mémoire dans la construction d’une identité, et seule l’éternité leur semble suffisante pour y répondre.
EXPOLAROÏD
Cette année le festival de la photographie instantanée EXPOLAROÏD fête ses 10 ans ! À cette occasion, l’OpenBach Galerie et la Yellow Cube Gallery vous présentent deux expositions en parallèle. Le Polaroïd ne se limite pas seulement à une vision personnelle de ce qui est représenté, mais également à une multitude de processus de révélation, qui donnent une identité propre à chaque cliché. Rendez-vous à l’OpenBach Galerie du 20 au 24 avril !
Audrey Borgel / Gaspard Sad / Annabella Simon Da Rocha / Hortense Raynaund / Circé / Léa L’Azou
Un Peu Obscur
Du 13 au 17 avril 2022, venez découvrir l’exposition « Un Peu Obscur ». Le travail de ces quatre jeunes illustrateurs aux univers foisonnants mêle illustration, sérigraphie, risographie et bande dessinée.
Arthur Junier / Louise Laborie / Stéphane Hoppler / Lucas Scholtes
Monochromes à paraître
Post Content
Post Content
Marché des créateurs 2021
Du 8 au 19 Décembre 2021, l’OpenBach Galerie vous accueille pour son marché des créateurs 2021 ! Venez soutenir la création contemporaine et dénicher un beau cadeau pour cette fin d’année parmi les nombreuses créations artistiques et artisanales !
QI Han • Delphine Huard • Monique Raymond • Florence Chapuis • Mariana David • Baptiste Vandaele • Elodie Maulucci • Eva Alam • Jeremy Magniez • Iris D’arbre • Cécile Mirande-Broucas • Mathilde Olivier • Louise Le Marc’Hadour • Sébastien Plassard • Emilie Rouge • Andrei Cojocaru • Nicolas Waravka • Claire Duplouy • Lucie Linder • Elsa Belbacha-Lardy et Thomas Thibout • Michiyo Yamashita • Mathilde Mourier • Anne Alloin • Laëtitia de Palma • Charlotte Deliquet • Magalie Giraud • Célestine Morel
Un certain surréalisme contemporain
Du 26 au 30 janvier 2022, venez admirer « Un certain surréalisme contemporain ». La clé pour comprendre la perspective des surréalistes est que pour eux, la peinture n’était pas seulement l’affaire des œuvres d’art, mais aussi une exploration de l’inconscient. Ici, nos inconscients sont chimériques, absurdes et décalés. Les travaux des trois artistes tendent aussi vers le grotesque et l’improbable. On y retrouve un reflet flou de la société, emplie de tension et d’anxiété.
Jef Magné: « Dans mon travail de peintre je pars d’images glanées tant dans des livres de seconde main que dans les banques d’images numériques. Je les peins en essayant de laisser une grande place à la matière picturale même si celle-ci efface l’image originelle ou son sens. L’identification formelle des choses « représentées » n’étant pas une finalité pour moi. »
Lionel Tritschler, peintre au style figuratif décalé, coloré et obscur à la fois, qui pique d’une « inquiétante étrangeté ». Son cheminement pictural entre humour et inquiétude nous porte vers un espace hors temps, avec sa part d’inconnu sur la condition humaine. La pratique de Marc Petrusa vise à questionner la cohérence stylistique. Il s’agit d’un travail de la peinture elle-même et non de l’image, tout l’inverse d’un collage.
Au hasard d’une rencontre artistique tissée à travers les réseaux sociaux, peut surgir l’occasion de confronter deux univers qui se rejoignent par les détails et la minutie du dessin. Telle est la genèse de l’exposition « À la loupe », à voir absolument du 2 au 6 février 2022, qui présente et fait dialoguer les univers graphiques de Gaétan Gautelier et Violaine Desportes.
Violaine Desportes : Quelque chose se trame. L’action a-t-elle déjà eu lieu ? Va-t-elle se passer ? Ou bien est-elle prise sur le vif ? Une narration qui nous laisse sur le seuil. Dans cette ambiance polar, le spectateur fait figure d’enquêteur. Un enquêteur qui doit remettre les éléments dans l’ordre. Au gré de ses déplacements sur la pellicule, de la libre association des séquences entre elles, des hypothèses se dessinent, se bousculent, se superposent, se contredisent. La série de dix-huit dessins « Peut-être » a été réalisée au stylo bille dans le courant de l’année 2021.
Gaétan Gautelier : Patience est le maître-mot. Le geste répétitif et pointilliste recréé, d’après photo et sans l’aide de dessins préparatoires, l’image. L’accident ou le hasard fait que le dessin pose sa singularité pour se différencier de son modèle. Parler de soi ? Une entreprise bien laborieuse et périlleuse. Ces réalisations sont les prémices silencieuses d’un projet autobiographique. Ou plus précisément, elles sont inspirées de ma vie pour ainsi me laisser une liberté d’écriture et vous laisser l’espace pour vous approprier le récit.