Du 26 au 30 janvier 2022, venez admirer « Un certain surréalisme contemporain ». La clé pour comprendre la perspective des surréalistes est que pour eux, la peinture n’était pas seulement l’affaire des œuvres d’art, mais aussi une exploration de l’inconscient. Ici, nos inconscients sont chimériques, absurdes et décalés. Les travaux des trois artistes tendent aussi vers le grotesque et l’improbable. On y retrouve un reflet flou de la société, emplie de tension et d’anxiété.
Jef Magné: « Dans mon travail de peintre je pars d’images glanées tant dans des livres de seconde main que dans les banques d’images numériques. Je les peins en essayant de laisser une grande place à la matière picturale même si celle-ci efface l’image originelle ou son sens. L’identification formelle des choses « représentées » n’étant pas une finalité pour moi. »
Lionel Tritschler, peintre au style figuratif décalé, coloré et obscur à la fois, qui pique d’une « inquiétante étrangeté ». Son cheminement pictural entre humour et inquiétude nous porte vers un espace hors temps, avec sa part d’inconnu sur la condition humaine. La pratique de Marc Petrusa vise à questionner la cohérence stylistique. Il s’agit d’un travail de la peinture elle-même et non de l’image, tout l’inverse d’un collage.