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« L’ancien monde se meurt, le nouveau tarde à apparaître, et dans ce clair-obscur surgissent les monstres » / Thomas Rebischung

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« L’ancien monde se meurt, le nouveau tarde à apparaître, et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ». Avec cette phrase de Gramsci, Thomas Rebischung nous donne à voir, du 1 au 5 décembre 2021, un univers habité de créatures étranges : en empruntant aux images médiévales leur caractère symbolique, il relie les représentations du passé et les problématiques contemporaines. Les multinationales deviennent des pieuvres sans têtes, les banques des trous noirs ; l’économie et l’écologie viennent croiser des démons et des djinns. Au travers de peintures et de dessins, il nous propose une plongée à la frontière de deux mondes, peuplée de récits fantastiques.

Thomas Rebischung est né à Paris en 1982. Il vit et travaille à Strasbourg. En 2003, il est diplômé d’un DMA à l’Ensaama (Ecole nationale supérieure des arts Appliqués et Métiers d’Art) Oliviers de Serres. Il conjugue sa passion pour le dessin et celle de la musique, et fonde avec ses camarades la Fanfare Haut Débit pour qui il réalisera dessins et affiches. 
Il s’expose alors dans l’espace public et réalise de nombreux collages de rue. Sa rencontre avec le street art lui permet de travailler pour de grands noms tels que Jonone, JR ou MTO grâce auxquels il approfondit sa pratique. Il collabore également à des productions pour le cinéma ou la télévision en tant que décorateur ou storyborder (M6, NRJ 12, EuropaCorp). En 2013, il fait la rencontre de la compagnie Lucamoros, qui travaille à montrer la peinture dans des spectacles de rue monumentaux. Aux détours des tournées, il colle ses monstres en France, Belgique, Espagne, Corée du Sud, Russie. Installé en Alsace, il peint de nombreuses fresques et expose le projet itinérant « Les pieds sur Terre » qui lui permet d’obtenir un atelier au sein du Bastion XIV à Strasbourg. En 2020 il crée la compagnie KIVAL avec le groupe Sdorvia Desko.